Ce monument aux morts est situé dans la cour du château de Caen où se trouvait la Caserne Lefèbvre.
Il rend hommage aux soldats du 36e régiment d’infanterie de Caen morts pour la France. Ce régiment a été créé en 1776 et dissous en 1993. Il s’est illustré sur les principaux champs de bataille d’Austerlitz (1805) à Verdun (1916).
La femme soldat de Trévières ne pensait certainement pas revivre une commémoration comme celle du 8 mai 2020 et pourtant, mercredi, l’Armistice a été commémoré dans l’intimité.
La statue de bronze de 1921, unique en France, créée par le sculpteur Edmond de Laheudrie, né à Trévières, a pourtant connu bien des situations.
Hommage aux Poilus de 14-18, elle est aussi le symbole de l’engagement des femmes qui ont fait tourner la nation et alimenter l’industrie de guerre pendant que les hommes étaient au front.
Symbole aussi des combats du Débarquement de 1944, elle sera défigurée par un obus de marine tiré depuis le large d’Omaha.
Symbole encore de l’amitié franco-américaine, une copie trône fièrement à l’entrée du National D-Day memorial de Bedford, en Virginie, créé en 2002.
Elle figure maintenant dans le dossier pédagogique qui accompagne la réédition du livre Au revoir là-haut, de Pierre Lemaitre, prix Goncourt 2013. La photo de Serge Philippe Lacourt a séduit l’écrivain et l’acteur Albert Dupontel (Ouest-France du 11 novembre).
Mais en ce mercredi matin de confinement, la Dame de Trévières est bien peu entourée pour entendre les noms des morts pour la France. »
Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.
Le monument aux morts de Trévières est un des plus émouvants de Normandie. Sculpté en 1920 par le sculpteur local Edmond de Laheudrie (1861-1946), il fut endommagé au cours de la Seconde Guerre mondiale par un éclatd’obus qui arracha la partie inférieure du visage de la statue. Cette femme, qui à l’origine représentait la victoire, est devenue symbole des gueules cassées de la guerre 14-18.
Cette statue est aussi le symbole de la France meurtrie mais toujours debout, vaillante,résistante face à l’ennemi.
Commémorations du Centenaire de l’Armistice 1918-2018
Retrouvez les photographies de Serge Philippe Lecourt dans l’exposition « Les plus beaux monuments aux morts normands » à la médiathèque de Saint-Sever du 3 au 11 novembre 2018. Entrée libre et gratuite. Inauguration le samedi 3/11 à 14H.
Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.
Serge Philippe LECOURT exposera ses photographies des plus beaux monuments aux morts normands à la médiathèque de Saint-Sever-Calvados (commune nouvelle Noues-de-Sienne) du 3 a 11 novembre 2018.
Préparation du parterre fleuri au pied du monument aux morts de Vire par un agent de la Ville, quelques semaines avant les commémorations du Centenaire de l’Armistice de la Première guerre mondiale. 1918-2018.
Le monument aux morts de Vire est particulier à plus d’un titre. Sa localisation peut surprendre : il est situé dans le cimetière de la ville, complètement excentré du coeur de la commune et au sein même du cimetière, il n’est pas visible au premier coup d’oeil. En revanche, il bénéficie d’une vue superbe sur le bocage, qu’il domine.
Ce monument érigé par souscription publique en 1924 est l’oeuvre du sculpteur Georges Roty (1892 – 1973).
Il s’agit d’un mausolée sur lequel deux femmes se dressent, aux postures très différentes. L’une d’elle, voilée, implore le ciel en levant ses mains jointes et symbolise la veuve. L’autre porte une armure et un casque et pose une main sur une couronne de lauriers. Elle symbolise la victoire.
Le contraste entre le deuil et la victoire, représentés par ses deux femmes, est une des grandes forces de ce monument aux morts.
Le monument aux morts de Lantheuilest construit le long du mur de l’église. Il est composé d’un bas-relief représentant des femmes et des enfants et de deux plaques. L’une indique le nom des morts pour la France, l’autre invite au souvenir et à la paix :
« LE SOUVENIR
DE LEURSSACRIFICES
NOUS INVITE À FAIRE
VIVIRE DANS LA PAIX
NOS VALEURS DELIBERTÉ D’ÉGALITÉ ET DE FRATERNITÉ«
Le monument aux morts de la ville d’Honfleur est un bas-relief de grande taille représentant un coq, symbole de la France, au-dessus de deux tombes : l’une surplombée d’une ancre, en l’honneur des marins, l’autre surplombée d’un casque en l’honneur des soldats de l’armée de terre morts pour la France.
Le monument aux morts de Bénouville a ceci de particulier que son obélisque est cassé et laisse donc apparaître comme une cicatrice en hommage aux morts de la guerre 14-18. Une partie des noms n’est donc plus lisible.
Près d’un millier de personnes étaient présentes lors des cérémonies de commémorations ce 11 novembre 2016 dont 241 élèves de la ville rendant hommage aux 241 poilus Caennais tombés en 1916.
On a tendance à mésestimer le rôle des normands dans la Grande Guerre comparé au débarquement de 1944 qui a cristallisé l’essentiel du devoir mémoriel. C’est une erreur, car le Calvados comme les 4 autres départements normands ont participé de manière active à l’effort de guerre, 100 000 de ses enfants y sont morts. En outre, la mise à disposition de ses ressources agricoles et industrielles, l’accueil des réfugiés ainsi que l’organisation des soins dans les nombreux hôpitaux de la région furent des éléments déterminants qui contribuèrent à la victoire. Enfin, n’oublions pas que c’est un jeune Normand Auguste Thin qui désigna le soldat inconnu qui repose sous l’Arc de Triomphe sous une dalle de granit qui provient de Vire Normandie.
Un tracteur passe derrière le monument aux morts dans le bourg de Jurques. Le Poilu debout, tenant une palme, fait aussi figure de gardien dans le bourg. Du haut de sa colonne – piédestal, il observe les allées et venues des passants comme des véhicules… comme le photographe d’ailleurs, mais celui-ci le fait au niveau des gens, et derrière son appareil photographique.
Le monument aux morts du 36e régiment d’infanterie, situé dans l’enceinte du Château de Caen, a été récemment rénové. Il porte la signature du sculpteur Halbout.
Chaque monument aux morts est l’occasion de rencontrer les habitants d’une commune, aussi bien que de se souvenir de ceux qui sont morts pendant la Première Guerre mondiale. Rencontre avec les habitants, adultes la baguette à la main, enfants jouant au ballon ou à la trottinette… mais également rencontre avec des animaux ! Comme ce chat qui m’a tenu compagnie pendant de longues minutes et qui m’a donc permis de photographier le monument aux morts de Touques de façon plus vivante.
Le monument aux morts de Touques n’est pas le fruit d’une souscription publique, comme tant d’autres, mais un don du baron Edouard de Rotschild.
Le monument aux morts de Jurques est un Poilu debout tenant une palme dans sa main gauche. A ses pieds, un bas-relief intitulé « Le sacrifice » où un soldat meure, un ange au-dessus de lui.
J’ai pris ces photographies un jour de pluie ce qui permet d’obtenir des effets esthétiques différents. Sur certaines images, le Poilu est représenté à travers la pluie qui ruisselle, comme autant de larmes versées pour les morts de la Première Guerre mondiale.
Le monument aux morts de Deauville est un mausolée au-dessus duquel trône une femme armée d’une lance et d’un bouclier. Son regard est déterminé. Elle protège les morts.
Ce monument a été réalisé par le sculpteurMax BLONDAT (1872-1925) et inauguré en septembre 1921.
Le monument aux morts de Troarn est un modèle de série : le « Poilu victorieux » d’Eugène BENET (né à Dieppe 1863-1942) que l’on retrouve dans de nombreuses communes normandes. Fait en fonte par l‘entreprise Antoine DURENNE, il a été peint en marron clair récemment, il se fond ainsi dans le paysage.
Le monument aux morts de Pont-Farcy dans le bocage normand a été réalisé par le sculpteur Jules Dechen et le fondeur Antoine Durenne. Il représente un Poilu allongé mourant en dessous d’une femme représentant la victoire.
Le monument aux morts de Saint-Julien-de-Mailloc, près de Lisieux, retient particulièrement l’attention par ses couleurs vives (bleu, rouge, marron) et le sourire ébloui de ce Poilu debout tenant un fusil dans sa main. Ses beaux yeux bleus, ses mains très larges et ses sourcils épais lui confèrent un aspect kitsch qui le rendent unique et très agréable à regarder. Il s’élève au-dessus d’un piédestal et domine la petite route qui mène à l’église de St Julien de Mailloc. Il détone dans cet univers où les fils électriques l’enserrent, ajoutant à l’aspect anachronique de la scène.
Le monument aux morts de Pleines-Oeuvres réalisé par le sculpteur Jules Dechin et le fondeur Antoine Durenne a été repeint récemment en vert et marron. Il était avant jaune comme le montre la photographie ci-dessus.
Le monument aux morts de Montchamp est élevé en souvenir des Français victimes du nazisme lors de la Seconde mondiale et en particulier des déportés. Il s’agit d’un monument à la portée intercommunale qui s’étend sur tout l’arrondissement de Vire (27 communes).
Réalisé par le sculpteur Alfred-Auguste Janniot et inauguré par le Général de Gaulleen personne le 7 juin 1953, il s’agit d’un monument aux morts impressionnant par l’expressivité de la sculpture et la souffrance qui émane des 4 personnages maigres, tordus, convulsionnés.
Le monument aux morts du Plessis-Grimoult a été réalisé par le sculpteur Charles BRETON (1878-1968) et la fonderie du Val d’Osne. Sa particularité est d’être peint en bleu et marron (voir des photos couleurs ici). Le Poilu se tient debout et serre contre son coeur le drapeau français.
On retrouve le même monument dans une autre commune du bocage virois : Sept-Frères(mais peint en vert cette fois !).
Le monument aux morts de Clécy est un obélisque avec un médaillon central peintreprésentant la tête d’un Poilu casqué et sa poitrine ornée de médailles militaires.
Il a été réalisé en 1921 par deux sculpteurs Caennais : Henri BOUET (1867-1937) et Oscar-Ferdinand d’HAËSE (1870-1932).