Vire. 11 novembre : les photographies de Serge Philippe Lecourt à l’honneur

Normandie, On en parle !, Serge Philippe Lecourt

Article publié par La Manche Libre le 16 novembre 2020.

Passionné d’histoire, le Virois Serge Philippe Lecourt est heureux de souligner la présence des monuments aux morts, trop souvent méconnus et pourtant symboles de mémoire et de sacrifice.

« Photographe reconnu à Vire et bien au-delà, Serge Philippe Lecourt vient de voir avec satisfaction plusieurs de ses photos de monuments aux morts reprises dans une nouvelle édition du livre de Pierre Lemaitre Au revoir là-haut.

Le photographe virois Serge Philippe Lecourt participe à l’illustration du roman de Pierre Lemaitre Au revoir là-haut (Prix Goncourt 2013, adapté au cinéma il y a 3 ans), réédité cette année avec un dossier pédagogique aux éditions Magnard. Serge Philippe Lecourt, photographe à Vire, est depuis longtemps fasciné par sa région et passionné par l’histoire de la Première Guerre mondiale. Il a eu l’occasion de sillonner les cinq départements de Normandie pour recenser les monuments aux morts lors de la « Mission du Centenaire ». Le talent de Serge Philippe Lecourt : ses photos ont la force d’être à la fois documentaires et poétiques.

Le roman de Pierre Lemaitre, paru en 2013, récompensé par de nombreux prix littéraires et adapté au cinéma par Albert Dupontel en 2017, raconte la vie de deux soldats traumatisés par la dureté des combats à l’issue de la Première Guerre mondiale. Les deux hommes vont tenter de prendre leur revanche sur la vie en montant une arnaque commerciale liée à la vente des monuments aux morts. »

Trévières. L’Armistice commémoré à huis clos.

Calvados, Normandie, On en parle !

Article publié dans Ouest France du 12 novembre 2020.

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Trévières, Calvados.

« L’histoire

La femme soldat de Trévières ne pensait certainement pas revivre une commémoration comme celle du 8 mai 2020 et pourtant, mercredi, l’Armistice a été commémoré dans l’intimité.

La statue de bronze de 1921, unique en France, créée par le sculpteur Edmond de Laheudrie, né à Trévières, a pourtant connu bien des situations.

Hommage aux Poilus de 14-18, elle est aussi le symbole de l’engagement des femmes qui ont fait tourner la nation et alimenter l’industrie de guerre pendant que les hommes étaient au front.

Symbole aussi des combats du Débarquement de 1944, elle sera défigurée par un obus de marine tiré depuis le large d’Omaha.

Symbole encore de l’amitié franco-américaine, une copie trône fièrement à l’entrée du National D-Day memorial de Bedford, en Virginie, créé en 2002.

Elle figure maintenant dans le dossier pédagogique qui accompagne la réédition du livre Au revoir là-haut, de Pierre Lemaitre, prix Goncourt 2013. La photo de Serge Philippe Lacourt a séduit l’écrivain et l’acteur Albert Dupontel (Ouest-France du 11 novembre).

Mais en ce mercredi matin de confinement, la Dame de Trévières est bien peu entourée pour entendre les noms des morts pour la France. »

Trois monuments aux morts normands…

Non classé, On en parle !

Article publié dans Ouest-France le 9 novembre 2020 à l’occasion des commémorations de l’Armistice du 11 novembre 1918 :

« Les monuments aux morts de La Haye-Pesnel (Manche), de Trévières (Calvados) et de La Ferté-Macé (Orne) sont représentés dans un dossier pédagogique qui accompagne le récit de Pierre Lemaître, qui a reçu le prix Goncourt en 2013.

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Trévières, Calvados. 

Le livre Au Revoir là-haut, de Pierre Lemaître, qui a reçu le Prix Goncourt en 2013, vient d’être réédité, accompagné d’un dossier pédagogique aux éditions Magnard. À l’occasion de cette réédition, le travail du photographe normand Serge Philippe Lecourt, passionné par l’histoire de la Première Guerre mondiale et qui a pris des clichés de plusieurs centaines de monuments aux morts dans la région, a été repéré.

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de La Haye Pesnel.

« Ils ont sélectionné une vingtaine de mes photos et une équipe composée de Pierre Lemaître, Albert Dupontel et les éditeurs en ont choisi trois », explique le photographe. Ont été publiées : les photos du monument de La Haye-Pesnel, dans la Manche, de celui de Trévières, dans le Calvados et celui de La Ferté-Macé, dans l’Orne. « Tous ces monuments ont été créés par des sculpteurs normands, révèle le photographe. Ceux de Trévières et de La Ferté-Macé sont des œuvres uniques, tandis que celui de La Haye-Pesnel est la plus grande des répliques. »

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de La Ferté Macé.

Réédition du roman Au revoir là-haut de Pierre Lemaître

Artistes normands, Normandie, On en parle !

Les photographies de Serge Philippe Lecourt à l’honneur dans une réédition du Prix Goncourt Au revoir là-haut de Pierre Lemaître

Serge Philippe Lecourt participe à l’illustration du roman Au revoir là-haut (Prix Goncourt 2013, adapté au cinéma en 2017 par Albert Dupontel), réédité cette année avec un dossier pédagogique aux éditions Magnard. L’ouvrage s’adresse à tous les élèves de 3ème et de lycées de France.

Les photographies des monuments aux morts sculptés de Trévières (Calvados), La Ferté Macé (Orne) et La Haye-Pesnel (Manche) enrichissent cet ouvrage et mettent à l’honneur le patrimoine commémoratif normand.

Le roman de Pierre Lemaître, récompensé par de nombreux prix littéraires et adapté au cinéma par Albert Dupontel en 2017, raconte la vie de deux soldats traumatisés par la violence des combats au sortir de la Première guerre mondiale. Les deux amis vont tenter de prendre leur revanche sur la vie en montant une arnaque commerciale liée à la vente des monuments aux morts.

Conférence projection à Vire-Normandie le 10 novembre 2018

Expositions / Livres, On en parle !, Serge Philippe Lecourt

Serge Philippe Lecourt vous donne rendez-vous pour commémorer l’Armistice à la veille du 11 novembre. Il vous fera voyager à travers la Normandie à la découverte des plus beaux monuments aux morts sculptés, en projetant ses photographies prises au cours des trente dernières années.

Samedi 10 novembre à 19H, chapelle du musée de Vire.

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Il raconte l’histoire des monuments aux morts

On en parle !

Article paru dans L’Echo Républicain, le 29 mai 2018 :

Cliquez sur l’image pour accéder à l’article.

« Dans le cadre du festival Rémalire sur le thème de 1918, l’Association Patrimoine et Orgue de Rémalard-en-Perche a invité le photographe Serge Philippe Lecourt à donner une conférence sur les monuments aux morts de Normandie et du Perche.

Oubliés ou malmenés par le temps, confectionnés en séries ou sculptés par des artistes de renom, ces monuments ont tous une histoire.

Serge Philippe Lecourt travaille pour rendre hommage aux sculpteurs qui en ont fait des œuvres d’art, aux soldats morts pour la France et à tous ceux qui les entretiennent depuis près de 100 ans.

Le public a prouvé son intérêt par les nombreuses questions posées en fin de présentation.

Pratique. On peut retrouver les photos de Serge Philippe Lecourt et l’agenda des conférences surwww.monumentsauxmortsphoto.com « 

Conférence sur les monuments aux morts – Samedi 26 mai 17H

Non classé, On en parle !, Serge Philippe Lecourt

Tout au long de l’année 2018 qui marque le Centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, Serge Philippe Lecourt proposera des conférences sur les monuments aux morts de Normandie.

Le samedi 26 mai, il est l’invité du festival Rémalire, à Rémalard-en-Perche, dans l’Orne, et échangera avec le public à partir de 17H.

Ce sera l’occasion de parcourir en mots et en images les 5 départements normands pour rendre hommage aux soldats morts pour la France, aux civils, aux sculpteurs et aux citoyens qui rendent vivants le monument aux morts de leur commune au quotidien depuis presque 100 ans.

Venez nombreux !

Serge Philippe LECOURT met les poilus normands en lumière – Hors-Série Ouest-France

Normandie, On en parle !

Dans son dernier Hors-Série « 14-18 Centenaire de la 1re Guerre mondiale : Histoires d’hommes de l’Ouest », Ouest-France consacre un portfolio de 6 pages au reportage photographique de Serge Philippe LECOURT sur les monuments aux morts (p.24 à 29). En vente à 5,90€ dans tous les kiosques et en ligne.

 

« Quand les monuments aux morts deviennent l’oeuvre d’une vie

Sur les 3232 monuments de Normandie, Serge Philippe LECOURT en a déjà photographié plus d’un millier. Un travail minutieux d’historien et de technicien de la lumière.

Serge Philippe LECOURT met les poilus normands en lumière

Depuis près de 30 ans, ce photographe originaire de Vire (Calvados) allie son métier et son goût pour l’histoire. Il a déjà documenté en textes et en images plus d’un millier de monuments aux morts.

L’histoire

En mars 1918, Foch qui n’est pas encore maréchal arrive sur le front et se rassure : « Je suis tranquille, les Normands sont là. » Cette phrase, gravée sur le monument aux morts de Caen n’a pas échappé à Serge Philippe LECOURT. Originaire de Vire (Calvados), voilà près de trente ans que ce photographe « immortalise » les monuments de Normandie. Sur les 3232 qu’il a recensés, un bon millier a déjà été mis en boîte.
S’il accomplit « plus un travail de photographe que d’historien« , Serge Philippe LECOURT connaît bien ces sculptures et ses statues un peu désuètes qu’on croise tous les jours mais qu’on ne voit plus. « Ils sont tous bien entretenus, jamais vandalisés. » Pour la mémoire des glorieux ancêtres, les conseils municipaux ne lésinent jamais sur la brosse ni le coup de pinceau.
Le monument aux morts et sa litanie de noms sont un pan de l’histoire de nos villes et de nos villages, Serge Philippe LECOURT aime à dire que « le passé n’existe que là où il y a du présent« . C’est pourquoi à chacune de ses sorties, il essaie d’inscrire le monument dans son environnement actuel « avec un marché, des jeux d’enfants, un concert, des scènes décalées… » Et il change régulièrement de saison « pour avoir une lumière et une ambiance différentes« . Mais il y a des communes où il ne mettra jamais les pieds. Elles sont quelques-unes, comme Beuzeville-en-Pain (14 appelés, pas un tué) dans la Manche, à avoir retrouvé tous leurs enfants.

Pacifique Le Joly, mort pour la France

A chaque halte, le photographe documente son travail sur l’histoire du monument, le sculpteur et lit les noms de tous les Poilus morts au combat. « On retrouve des prénoms d’arrière-grands-pères, comme Alphonse, Amédée ou Aimable mais aussi un soldat au nom incroyable, Pacifique Le Joly inscrit sur le monument de Gourfaleur dans la Manche. »
Au pied des églises et sur les places, il y a les monuments de série, choisis sur catalogue dans les années 1920, les simples obélisques ou les oeuvres d’art. Dans tout ça, Serge Philippe LECOURT a fait son choix. Et parfois, la chance lui sourit.
« C’était le 6 juin 2014, le matin de bonne heure, à Avranches. » En ce jour de 70e anniversaire du Débarquement, le photographe a rendez-vous avec l’actu et l’Histoire. Profitant toujours de ses déplacements pour aller voir un ou deux monuments, il fait le détour. « Et là, j’ai trouvé une tourterelle en train de couver dans son nid entre le bras et le fusil du soldat… En raison des circonstances, c’est vraiment mon monument préféré. »
Serge Philippe LECOURT a exposé une partie de son travail aux rencontres photographiques d’Arles, avec Raymond DEPARDON, en 2014. Il songe à un livre et à une expo itinérante d’ici 2018. Mais si ses monuments sont connus au-delà des frontières, c’est parce qu’il lui consacre un site Internet « qui a reçu plus de 100 000 visites en 18 mois. »
Des demandes, il en reçoit d’élus locaux, qui le voient flâner dans leurs bourgs. Mais il en voit arriver aussi de plus loin, beaucoup plus loin. « On m’a écrit de Dallas (Texas) pour avoir une photo du monument de Saint-Lô ; de Boston pour celui de Sept-Frères, près de Vire et de Paris pour Pleines-Oeuvres, toujours dans le bocage normand. »
Mais le monument aux morts le plus célèbre de France se trouve bien sûr à Paris, sous l’Arc de triomphe. La dalle et la stèle sont en granit bleu… de Vire, taillées par Emile Lemoine, un ancien Poilu de la Manche. Parce que lorsqu’il s’agit de se souvenir du sacrifice, de 1914 comme de 1944, la Normandie répond toujours à l’appel. »

Textes : Sébastien BRETEAU
Photos : Serge Philippe LECOURT

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© Serge Philippe Lecourt, Monuments aux morts de Normandie.

L’invité du midi de France Bleu Normandie du 11 novembre 2016

On en parle !

france_bleu_normandie_serge_philippe_lecouirt_11_novembre_2016Serge Philippe Lecourt dans les studios de Radio France Bleu Normandie, à Caen, le 11/11/2016.

Ce vendredi 11 novembre 2016, date anniversaire de l’Armistice de 1918, j’ai eu le privilège d’être invité dans les studios flambant neuf de radio France Bleu Normandie à Caen pour un entretien concernant mon travail sur les monuments aux morts de Normandie qui fait l’objet d’un portfolio dans le dernier hors-série d’Ouest-France consacré aux Hommes de l’Ouest (plus de détails un prochain article).

Il y est question notamment des monuments de Trévières, de la Chapelle-Enjuger, ainsi que des 3 types de monuments aux morts les plus courants :

  • les œuvres originales commandées à des sculpteurs
  • les monuments de série, choisis sur catalogue
  • les stèles et obélisques

J’interviens également sur la spécificité du granite de Vire, matériau qui a servi à de très nombreux monuments partout en France, et notamment au plus célèbre de tous : la dalle du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe à Paris.

Cliquez ici pour écouter l’entretien https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-de-midi-de-france-bleu-normandie/normandie-caen/l-invite-de-midi-de-france-bleu-normandie-11 

Sur la base des monuments aux morts de l’Université de Lille 3

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Dans le cadre du centenaire de la Première guerre mondiale, l’Université de Lille 3 a lancé une base de données sur les monuments aux morts, invitant les internautes à déposer des informations (données, photographies) sur les monuments aux morts de leur commune.

Base de données MAM Lille 3

Les objectifs de cette base sont les suivants :

  • « Faire, à partir de l’exemple de ce que nous avons réalisé pour le Nord-Pas-de-Calais, un inventaire exhaustif des monuments aux morts pour la France et la Belgique.
  • Construire, avec la base de données ouverte à tous, un outil de travail destinée à mener une recherche plus large sur une problématique émise par des historiens de la guerre.

Cette recherche doit mener à « une histoire totale » du monument qu’il faut interroger comme un « révélateur » des sensibilités locales et des « identités des territoires ». »

Serge Philippe Lecourt participe à cette collecte depuis 2014, fournissant régulièrement des photographies et des informations historiques sur les monuments aux morts de Normandie. Cette démarche participative vient en complémentarité de son reportage photographique beaucoup plus ancien sur les plus beaux monuments aux morts sculptés de Normandie.

Pour mettre en valeur le travail de Serge Philippe Lecourt, l’université de Lille 3 vient de publier un article sur le blog de la base de données, que vous pouvez consulter ici : http://monumentsmorts.univ-lille3.fr/blog/actualite/5222/monuments-aux-morts-de-normandie-et-dailleurs/

Serge-Philippe-Lecourt-2015-12-Monument-aux-morts-Avranches-© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts d’Avranches.

 

Quel est pour vous le Virois qui a marqué l’année 2015 ?

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Photo Sébastien Bréteau pour Ouest-France

Succès du reportage photo sur les monuments aux morts !

Serge Philippe Lecourt est en lice pour le sondage Ouest-France du Virois qui a le plus marqué l’année 2015 pour son reportage sur les monuments aux morts qui fait le tour du monde.

Vous aussi vous pouvez voter jusqu’au 10 janvier en cliquant ici :
http://www.ouest-france.fr/normandie/vire-14500/quel-est-pour-vous-le-virois-qui-marque-lannee-2015-3948202

Votez bien et partagez sans modération !

Revue de presse

On en parle !

La Manche Libre – La médaille de la ville de Vire pour le photographe Serge Philippe Lecourt – 13 novembre 2018

Crédits photo Hubert Pioger, La Manche Libre

Conférence et médaille. La médaille de la ville pour Serge-Philippe Lecourt.

Dans la chapelle du musée, dimanche 11 novembre, le photographe virois Serge-Philippe Lecourt a présenté un documentaire sur les monuments aux Morts de Normandie. Depuis trente ans, il parcourt la région pour constituer un inventaire exhaustif. « Sur 1,4 million de soldats tués durant la Grande Guerre, 90 000 étaient Normands. »

Ouest-France – Vire. Son monument aux morts préféré ? celui de son enfance à Neuville  10 novembre 2018

Serge Lecourt, qui connaît presque par cœur l’histoire des 3 500 monuments aux morts de Normandie qu’il a photographiés, a donné une conférence samedi 10 novembre 2018 à Vire-Normandie. | OUEST-FRANCE – Nathalie LECORNU-BAERT

Depuis une trentaine d’années, le photographe virois Serge-Philippe Lecourt fixe pour l’éternité l’image des monuments aux morts des cinq départements de Normandie. Un travail sujet aujourd’hui de conférences, entre autres.

Photojournaliste de formation, Serge-Philippe Lecourt a mené une enquête de longue haleine. À force de photographier  « à chaque fois que je passais devant eux », tous les monuments aux morts de Normandie, le Virois a entrepris de retrouver l’histoire de chacun d’eux

. Qu’ils soient simple plaque dans une église ou véritable œuvre d’art,  « ils constituent le support mémoriel d’une nation ». Ce travail de près de trente ans a forcément intéressé l’université de Lille III, qui ambitionne de réaliser la base de données exhaustive des victimes de la Première Guerre mondiale,  « quelque chose d’unique au monde ».

Déjà intégré dans plusieurs expositions, à Arles comme au Panthéon, le travail de Serge-Philippe Lecourt devrait faire l’objet d’un livre. Mais en attendant, il sillonne actuellement la Normandie, centenaire de l’Armistice oblige, et donne des conférences« où après un diaporama général, je m’efforce de me concentrer sur les monuments plus locaux ». Invité à la chapelle du musée, samedi 10 novembre 2018, il a bien sûr évoqué le premier monument aux morts  « inauguré en France en août 1918 à Pavilly, près de Rouen, comme l’un des plus récents à Étouvy, en passant par celui d’Équeurdreville, le plus pacifiste ».

Ses préférés ?  « Celui de Trévières dont le Poilu a eu la mâchoire arrachée par un obus lors de la Seconde Guerre mondiale, clin d’œil aux gueules cassées… et celui de mon enfance, dans le quartier de Neuville. J’aime aussi beaucoup tous ceux présentant une allégorie féminine, comme à Valognes. » Quant au monument virois,  « il est particulièrement original : il est excentré ce qui n’est généralement pas le cas dans les autres villes de même taille et il est dédié à la Paix. »

Pour l’ensemble de son travail, Serge-Philippe Lecourt devait recevoir ce samedi 10 novembre 2018, la médaille de la Ville de Vire.

Article La Manche Libre – 4 juin 2016

Article La Voix Le Bocage – « Le Bocage à Paris : les photos d’un Virois au Panthéon » – 26 mai 2016

Une Voix Bocage-26-05-2016-Serge-Philippe-Lecourt

Article Ouest-France – « Les Poilus normands entrent au Panthéon » – 20 mai 2016

Serge-Philippe Lecourt au pied du monument aux morts de Caen.

Une expo sur les monuments aux morts se tient à Paris. La région est représentée par des photos du Virois Serge-Philippe Lecourt.

L’événement

Il y a en Normandie environ 2 500 monuments aux morts. Ces sculptures et ces statues, Serge-Philippe Lecourt les connaît bien. Voilà longtemps que ce quinqua virois s’est fixé comme objectif de tous les prendre en photo. Dans les grandes villes comme dans les bourgs ruraux.

Plusieurs centaines de ces monuments entrent au Panthéon. Et avec eux, le long cortège d’une génération fauchée dans la boue des tranchées. Imaginée par le Centre des monuments nationaux pour le centenaire de la guerre 1914-1918, l’exposition 36 000 communes, 36 000 cicatrices sera inaugurée ce soir à Paris par la ministre de la Culture Audrey Azoulay.

Serge-Philippe Lecourt sera le principal contributeur pour les cinq départements normands. « Sous les coupoles du Panthéon, une centaine de photos des monuments aux morts normands sera projetée », explique le photographe qui avait déjà présenté son travail avec Raymond Depardon aux Rencontres photographiques d’Arles en 2014.

Jusqu’au 11 septembre, la Normandie et toutes les autres régions pourront ainsi rendre hommage à leurs Poilus dans un des lieux symboles de la République. « Par ailleurs, ajoute le photographe virois, les visiteurs pourront, au moyen de tablettes tactiles, visionner les monuments de leur choix. »

Quarante ans après ses premières photos de monuments, lorsqu’il accompagnait son père sur des chantiers de l’Est de la France, Serge-Philippe Lecourt envisage de montrer son travail en Normandie. « Ça se fera dici 2018, avec une expo itinérante et un livre. »

Du 21 mai au 11 septembre, au Panthéon, Paris 5e, exposition 36 000 communes, 36 000 cicatrices.

 Sébastien BRÊTEAU.

Article Ouest-France – « Expo photos : les monuments aux morts normands au Panthéon » – 20 mai 2016

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Cliquez ici pour lire l’article en ligne.

Article La Voix Le Bocage – « Le Virois Serge Philippe Lecourt, photographe au plus près de l’humain » – 10 mars 2016

Article La voix le bocage 10 mars 2016 Serge Philippe Lecourt photographe au plus pres de l humain

Article paru dans Ouest-France – « Le Mois de la photo commence à Avranches » – 29 février 2016

Article Ouest France-serge-philippe-lecourt-avranches-29-fevrier-2016

Les derniers paragraphes de cet article sont consacrés au monument aux morts d’Avranches, dont la photographie avec la colombe est exposée à la bibliothèque intercommunale jusqu’au 2 avril.

Une et article paru dans La Manche Libre le 14 novembre 2015 :

Vire le Bocage Libre-Une-2015-11-14-Serge Philippe Lecourt-statues oubliees de 14-18

Serge Philippe Lecourt en Une de l’hebdomadaire devant le monument aux morts de Vire.

Vire le bocage libre-Serge Philippe Lecourt-2015-11-14-La memoire oubliee

Article paru dans La Voix le Bocage le 12 novembre 2015 :

La Voix le Bocage-12 novembre 2015-Serge Philippe Lecourt-devoir de memoire sur la toile

Article paru dans Ouest-France, en page Normandie, ce mercredi 11 novembre 2015 :

2015-11-11-Article Ouest-France Normandie-Serge Philippe Lecourt-Monuments aux morts

« En photo, les Poilus normands font le tour du monde

Il y a 2 500 monument aux morts en Normandie. Le Virois Serge Philippe Lecourt qui les visite depuis plus de 25 ans en a déjà photographié mille. Des demandes de reproduction lui arrivent du monde entier.

« C’était le 6 juin 2014, le matin de bonne heure, à Avranches. » En ce jour de 70e anniversaire du Débarquement, Serge Philippe Lecourt a rendez-vous avec l’actu et l’Histoire. Profitant toujours de ses déplacements pour aller voir les monuments aux morts, le photographe virois fait le détour. « Et là, j’ai trouvé une tourterelle en train de couver dans son nid entre les bras et le fusil du soldat… En raison des circonstances, c’est vraiment mon monument préféré. »

Voilà bien longtemps qu’il fait régulièrement des haltes devant ces sculptures et ces statues un peu désuètes qu’on croise tous les jours mais qu’on ne voit plus. « Il y a environ 2 500 monuments aux morts en Normandie. Certaines communes en ont plusieurs, d’autres n’en ont pas. » En argentique puis en numérique, Serge Philippe Lecourt en a déjà mille dans la boîte. « Ils sont tous bien entretenus, jamais vandalisés. » Pour la mémoire des glorieux ancêtres, les conseils municipaux ne lésinent jamais sur la brosse ni le coup de pinceau.

Artistique avant d’être historique, la quête de ce Normand de 50 ans agite la toile depuis trois mois. « Après avoir mis ces photos couleurs et noir et blanc sur mon cite Internet, je leur ai ouvert un site spécial. » Rien qu’en octobre, les monuments aux morts normands ont attiré plus de 10 000 visiteurs. Des historiens, des généalogistes, des descendants d’anciens combattants.

« En plus de la France, j’ai des contacts dans 20 pays, essentiellement ceux qui ont participé à la Première Guerre mondiale : Allemagne, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Russie, Canada, Australie… »

Si les élus locaux s’intéressent au travail de Serge Philippe Lecourt lorsqu’ils le voient flâner dans leurs bourgs, d’autres demandent lui viennent de plus loin, de beaucoup plus loin. « On m’a écrit de Dallas (Texas) pour avoir une photo du monument de Saint-Lô ; de Boston pour celui de Sept-Frères, près de Vire, de Paris pour Pleines-Oeuvres, toujours dans le bocage. »

Ancrées dans le présent

La plupart des monuments aux morts ont été construits entre 1919 et 1925. Mais en Normandie, ils sont nombreux à avoir pâti des combats de la Seconde Guerre mondiale. C’est le cas à Trévières dans le Bessin. « La statue de femme casquée a été défigurée par un tir d’obus. »

Repérée sur Internet, la photo a attiré l’attention aux Etats-Unis. « Peut-être des descendants des GI’s qui ont combattu dans le secteur« , poursuit le photographe féru d’Histoire, qui essaie de documenter le plus possible chacune de ses photos. « Car derrière chaque monument, il y a une histoire locale, un architecte, un sculpteur qui est parfois du coin. »

Serge Philippe Lecourt aime à dire que « le passé n’existe que là où il y a du présent. » C’est pourquoi à chacune de ses sorties, il essaie d’inscrire le monument dans son environnement actuel « avec son marché, des jeux d’enfants, des scènes décalées… »

Un an après une exposition avec Raymond Depardon aux Rencontres photographiques d’Arles, Serge Philippe Lecourt envisage de montrer son travail en Normandie. « Ca se fera d’ici 2018, avec une exposition itinérante et un livre. » Quarante ans après ses premières photos de monuments, lorsqu’il accompagnait son père sur des chantiers dans l’Est de la France. »

Sébastien Bréteau

Sites internet : http://monumentsauxmortsphoto.com

Regarder la galerie sur ouestfrance.fr/normandie : c’est ici !

 La Voix Le Bocage – 11 novembre 2014 – Photo : un Virois réalise un reportage sur les monuments aux morts

Article La Voix le Bocage 14 novembre 2014-Serge Philippe Lecourt Cliquez sur la photo pour accéder à l’article.

Côté Manche – 12 au 18 novembre 2014 – Des Poilus photogéniques

Article Coté Manche - Serge Philippe Lecourt - 12 novembre 2014

 Cliquez ici : Article côté Manche 12 au 18 novembre 2014 – Serge Philippe Lecourt

Ouest-France – 11 novembre 2014 – 11 novembre. Un Virois photographie les monuments aux morts

Article Ouest France 11 novembre2014-SP lecourt

Cliquez sur la photo pour accéder à l’article.

En Une dans Ouest-France le 11 novembre dernier

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Ouest-France Vire

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