
Le monument aux morts de Grumesnil est une stèle traditionnelle principalement composée d’un pilier commémoratif, surmonté d’une urne. Il ressort particulièrement devant le graffiti mural réalisé par Diez Graffiti.
Le monument aux morts de Grumesnil est une stèle traditionnelle principalement composée d’un pilier commémoratif, surmonté d’une urne. Il ressort particulièrement devant le graffiti mural réalisé par Diez Graffiti.
Le monument aux morts de Saint-Germain-la-Campagne, situé à l’entrée du village, est érigé devant un calvaire. Il s’agit d’un soldat debout. Un casque à pointe est à ses pieds.
Deux doigts manquent à sa main droite.
Signature : Architecte VAAST (Bernay) et Entreprise LANCTUIT (Vernon).
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Nonancourt.
Le monument aux morts de Nonancourt est un modèle de série, Poilu écrasant l’aigle allemand avec son fusil, du sculpteur Charles-Henri POURQUET (1877 – 1943) et fondu en bronze par la fonderie du Val d’Osne.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts d’Igoville.
Le monument aux morts d’Igoville, peint en bleu, est un modèle de série réalisé par le sculpteur Etienne CAMUS (1867-1955) et fonderie Edmond GUICHARD, il a été inauguré en 1921.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Louviers.
Le monument aux morts de Louviers est imposant par sa taille, sa hauteur et la force qui émane de ses deux personnages : une femme massive regarde fièrement devant elle tout en tenant un soldat mort dans son bras gauche et en récupérant une épée de sa main droite. Un jeune soldat, très maigre, la tête en arrière, les pieds nus, ne donne plus aucun signe de vie. Il est mort au combat.
Ce monument a la particularité d’avoir été érigé très tôt, en 1907. Il commémore les soldats de l’arrondissement de Louviers tués au combat depuis la Révolution. Il a été réalisé par le sculpteur Raoul VERLET (1857 – 1923), également auteur du monument aux morts d’Angoulême et par l’architecte Billerey et Tournot.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts d’Alizay.
La commune d’Alizay, dans l’Eure, compte deux monuments aux morts : un monument traditionnel rappelant les noms des morts pour la France lors de la Première et de la Seconde guerre mondiale, et un monument contemporain, pour la paix, que vous pouvez voir sur ces photographies. Il a été réalisé par le sculpteur Georges SAULTERRE (né en 1943).
Ce monument est composé d’un ensemble de sculptures d’environ 1m60 à 2m de hauteur en granit beige, se dressant sur un socle en granit noir. Au-dessus des personnages, des oiseaux en acier volent et représentent la liberté.
A proximité du monument, on peut lire cette citation d’Aimé Césaire :
« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir. »
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Lyons-la-Forêt.
Le monument aux morts cantonal de Lyons-la-Forêt est composé d’une colonne centrale sur laquelle on peut admirer une figure féminine en bronze représentant la Victoire et d’un ensemble de plaques indiquant les noms des morts de chaque commune, fixées sur des murs en briques.
Le sculpteur Maurice LEROUGE (1879 – 1928) a réalisé la sculpture et l’architecte Pierre PATOUT (1879 – 1965) a conçu l’ensemble.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Gaillon.
Le monument aux morts de Gaillon a été réalisé par le sculpteur Robert RAYMOND et l’entreprise Lanctuit (signatures sur le piédestal). Il trône sur une place principale de la ville.
Il représente une femme soutenant dans ses bras un Poilu mourant. La sculpture en pierre est imposante, les personnages sont massifs. Leurs visages sont très expressifs et leurs yeux, sculptés sans iris, semblent révulsés par la colère et la peine.
Dans ce groupe, le rôle de la femme est prépondérant : elle domine la scène par sa taille et incarne probablement la mère-patrie aussi bien que la veuve de guerre. Le sculpteur rend ainsi hommage au rôle des femmes, essentiel, tout au long de la Première Guerre mondiale et après l’Armistice.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Gisors.
Le monument aux morts de Gisors représente un Poilu les poings serrés surmonté d’une figure féminine symbolisant la victoire, tenant une couronne de laurier dans une main. Au dos du piédestal, on peut voir sur une plaque une femme en deuil et son enfant au-dessus d’un Poilu gisant.
Ce monument a été réalisé par le sculpteur Georges CHAUVEL, né à Elbeuf (1886-1962) et la Fonderie belge Debraz et Monsere.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts des Andelys.
La ville des Andelys compte trois monuments aux morts : une plaque commémorative dans l’église Saint-Sauveur, une stèle dans un square et une autre stèle devant le lycée Jean Moulin : c’est le monument aux morts militaire réalisé par l’entreprise rouennaise Duchauchoy.
Sur cette stèle, un bas-relief représente un groupe de Poilus souriant et chantant, armés d’un fusil et de leur tenue militaire. Au-dessus du groupe de Poilus, on peut lire : « L’Ecole militaire des Andelys à ses élèves morts pour la Patrie ».
Ce monument rappelle l’enthousiasme et la confiance des soldats au début de la guerre de 1914, ils pensaient que la guerre durerait trois semaines seulement.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts d’Evreux.
La ville d’Evreux compte plusieurs monuments aux morts de la Première guerre mondiale, dont celui-ci, situé dans le cimetière communal. Il représente une femme assise en pleurs entouré de deux plaques invitant au souvenir :
« SOUVIENS TOI »
« ILS SONT MORTS
POUR QUE TU
RESTES FRANÇAIS »
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Ménilles.
Le mémorial de Ménilles a été réalisé en 1922 par l’artiste Ernest Albert Miserey (1862-1938) originaire de cette même ville. Le Ménillon a sculpté une Victoire aux lauriers sous la forme d’un ange avec un casque tenant dans chaque main une couronne de laurier.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Fourmetot
Le monument aux morts de Fourmetot est la copie du modèle « Poilu debout, s’appuyant sur son fusil », réalisé par le sculpteur Etienne Camus (1867-1955).
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Boissey-le-Châtel
Le monument aux morts de Boissey-le-Châtel prend la forme d’un buste de Poilu sculpté au sommet d’un obélisque. Il regarde fièrement vers l’horizon. Il s’agit d’un monument aux morts de série, réalisé par le sculpteur Charles-Henri POURQUET (1877-1943), auteur d’un grand nombre de monuments aux morts, notamment :
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Brionne.
Le Poilu se dresse droit tout en s’appuyant à une colonne sur laquelle il pose ses mains. Son port est hiératique et l’expression de son visage est figée. Il se dégage de ce monument aux morts une impression d’immobilité (la scène est totalement figée) et une étrange sérénité : c’est bien la mort que représente ce soldat debout.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Lieurey.
Le monument aux morts de Lieurey représente un buste de Poilu en pierre calcaire.
Le visage du soldat est impassible, presque éteint… déjà mort ?
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Pont-Authou.
Le Poilu au repos de Pont-Authou, peint de bleu et de marron, se dresse sur socle rectangulaire de briques. A son pied, un obus et un petit Christ qui semble écrasé par la bombe.
Ce monument aux morts a été réalisé par le sculpteur Etienne Camus (1867-1955).
Il s’agit d’un monument de série qu’on retrouve dans plusieurs communes normandes, dont celle de Le Tourneur, près de Vire.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Beaumesnil.
Le monument aux morts de Beaumesnil représente un Poilu victorieux. Il s’agit d’un monument dit « de série » que l’on retrouve dans une centaine de communes en France et qui a été réalisée par le sculpteur dieppois Eugène-Paul BENET en 1920.
Le soldat porte dans une main une couronne de laurier et dans l’autre un fusil Lebel. Sur sa tête, le casque Adrian qui fut porté par tous les soldats de la Première Guerre mondiale dans les tranchées. L’inventeur de ce casque, le Général Adrian, repose dans le cimetière de Genêts, dans la Baie du Mont Saint Michel.
© Serge Philippe Lecourt, Tombe du Général Adrian dans le cimetière de Genêts
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Routot, « Debout les morts ».
Sculpté par Louis Maubert (1875 – 1946) et réalisé par l’architecte Alfred Delamare (1877 – 1946), le monument aux morts de Routot représente un lanceur de grenade ayant la rage de vaincre l’ennemi. On le voit sur son visage : il est fermement déterminé à combattre jusqu’au bout. Sa volonté et son énergie vont jusqu’à réveiller ceux qui sont morts aux combats.
« Debout les morts » peut-on lire sur la stèle. C’est cette injonction folle qui donne au monument aux morts de Routot toute sa puissance et son émotion.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Conches-en-Ouche.
Le monument aux morts de Conches-en-Ouche trône majestueusement au milieu d’un parc. Il représente une femme debout, les mains ouvertes, pleurant un Poilu mourant. Il rend hommage aux morts de la commune ainsi qu’à leur famille, dévastée par la tristesse.
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Bourgtheroulde-Infreville, Eure.
Ce monument aux morts original représente une femme en civil accroupie, se tenant la tête d’une main et une couronne mortuaire de l’autre. Il a été réalisé par le sculpteur Hubert Yencesse (1900 – 1987), spécialiste des représentations féminines.
Après avoir combattu dans les tranchées à partir de 1917, Hubert Yencesse est entré aux Beaux-Arts de Dijon. Alors qu’il était plutôt attiré par la peinture, sa rencontre avec le célèbre sculpteur Aristide Maillol dans les années 1930 va changer sa pratique artistique. Il consacrera la suite de sa carrière à la sculpture.
Il fut également l’auteur du monument aux morts du Neubourg (Eure).
Pour aller plus loin : http://monumentsmorts.univ-lille3.fr/auteur/2467/yencessehubert/
© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Hauville, Eure.
A peine étais-je garé dans le village de Hauville pour photographier le Poilu que ce mouton est apparu, courant à toutes pattes de long en large sur la route. Il s’était échappé de son champ et, affolé, essayait de retrouver ses pairs.
Cet animal est, dans la religion chrétienne, le symbole de l’innocence et de la douleur. On l’égorge pour racheter une faute. Dès lors qu’on fait le lien entre cet animal sacrifié et les 10 millions de morts de la Première Guerre Mondiale, cette photo du tête à tête entre un Poilu et un mouton devient, elle aussi, très symbolique.