Mortagne-au-Perche

Normandie, Orne

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Mortagne au Perche

Le monument aux morts de Mortagne-au-Perche, situé à l’ombre de l’église, est un mausolée composé d’une grande statue en pierre représentant une allégorie de la patrie, les bras ouverts, et des reliefs en bronze montrant des Poilus en train de se battre et de mourir au combat.

La Ferté Macé

Normandie, Orne

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de La Ferté Macé.

Inauguré en 1928, le monument aux morts de La Ferté Macé est l’oeuvre maîtresse du sculpteur fertois Marcel PIERRE (1897 – 1969), qui porte bien son nom de famille ! Ce monument a été construit à partir de grands blocs de pierre blanche et de granit des Vosges.

A travers 4 haut-reliefs, il représente les scènes principales de la Première Guerre mondiale :

  • la mobilisation du 2 août 1914 : l’homme quitte sa famille pour partir au front
  • l’invasion de la France par les Allemands, suivi de l’exode des Français en août et septembre 1914
  • le combat au Front et dans les tranchées pendant quatre années
  • la victoire avec l’Armistice du 11 novembre 1918

Il s’agit là d’un monument très expressif où sont mis en avant les sentiments des hommes et des femmes tout au long de cette guerre : de la tristesse à la liesse, en passant par la peur, la haine et le courage.

Caen : « Les Normands sont là. »

Calvados, Normandie

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Caen.

Le monument aux morts de la ville de Caen est particulièrement remarquable. Composé d’une colonne surmontée d’une figure féminine ailée (représentation de la victoire) et d’un socle avec de bas-reliefs très détaillés (représentation des soldats au combat), il trône au milieu de la place Foch à Caen et sert aujourd’hui davantage de rond-point que de lieu mémoriel.

On peut y lire des citations du maréchal Pétain, du commandant-en-chef des forces alliées sur le front de l’Ouest Ferdinand Foch et de l’officier général Joseph Joffre, ce qui est assez rare sur un monument aux morts.

Voici le contenu de ces citations :

« Le 9 avril est une journée glorieuse pour nos armées. Les assauts furieux du Konprinz ont été partout brisés. Les Allemands attaqueront sans doute encore. Que chacun travaille et veille pour obtenir le même succès qu’hier.
Courage. On les aura. »
PETAIN

« Vous avez gagné la plus grande bataille de l’histoire et sauvé la cause la plus sacrée : la liberté du monde. Soyez fiers ! D’une gloire immortelle vous avez paré vos drapeaux. La postérité vous garde la reconnaissance. »
FOCH

« Au moment de s’engager dans une bataille dont dépend le salut du pays il importe de rappeler à tous que le moment n’est plus de regarder en arrière. Tous les efforts devront être employés à attaquer et à refouler l’ennemi. Toute troupe qui ne peut plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer.
Aucune défaillance ne peut être tolérée. »
JOFFRE

Une seconde citation de Foch rend particulièrement hommage aux soldats normands :

« Je suis tranquille
Les Normands sont là. »