Le monument aux morts de Darnétal est situé dans le cimetière de la ville. Il représente une femme, debout, les mains croisées tenant une branche de laurier (symbole de la victoire). Son regard est baissé vers une tombe. Cette femme symbolise la patrie qui rend hommage aux soldats tombés pour la France.
Intitulé La Normandie en deuil pleurant ses enfants, ce monumenta été édifié par souscription publique en 1924 et érigé sous la présidence du Préfet Lallemand.
L’auteur de ce monument est le sculpteur Alexandre Morlon (1878 – 1951).
Le monument aux morts de Saint-Pierre-Eglise est un obélisque surmonté d’une figure féminine, un ange. Il est situé entre le calvaire et l’entrée de l’église, marquant ainsi la place de la religion catholique dans les commémorations des soldats morts au combat.
La femme soldat de Trévières ne pensait certainement pas revivre une commémoration comme celle du 8 mai 2020 et pourtant, mercredi, l’Armistice a été commémoré dans l’intimité.
La statue de bronze de 1921, unique en France, créée par le sculpteur Edmond de Laheudrie, né à Trévières, a pourtant connu bien des situations.
Hommage aux Poilus de 14-18, elle est aussi le symbole de l’engagement des femmes qui ont fait tourner la nation et alimenter l’industrie de guerre pendant que les hommes étaient au front.
Symbole aussi des combats du Débarquement de 1944, elle sera défigurée par un obus de marine tiré depuis le large d’Omaha.
Symbole encore de l’amitié franco-américaine, une copie trône fièrement à l’entrée du National D-Day memorial de Bedford, en Virginie, créé en 2002.
Elle figure maintenant dans le dossier pédagogique qui accompagne la réédition du livre Au revoir là-haut, de Pierre Lemaitre, prix Goncourt 2013. La photo de Serge Philippe Lacourt a séduit l’écrivain et l’acteur Albert Dupontel (Ouest-France du 11 novembre).
Mais en ce mercredi matin de confinement, la Dame de Trévières est bien peu entourée pour entendre les noms des morts pour la France. »
Il représente une veuve tenant ses deux enfants contre elle.
Commémorations du Centenaire de l’Armistice 1918-2018
Retrouvez les photographies de Serge Philippe Lecourt dans l’exposition « Les plus beaux monuments aux morts normands » à la médiathèque de Saint-Sever du 3 au 11 novembre 2018. Entrée libre et gratuite. Inauguration le samedi 3/11 à 14H.
Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.
Le monument aux morts de Redon est un superbe mausolée représentant d’un côté, une femme drapée d’un long manteau, bras tendus vers l’avant, le visage déformé par la douleur de la perte et d’un autre côté, un Poilu au secours d’un blessé sur le front, dans un bas-relief en bronze.
On peut y lire deux strophes d’un poème de Victor HUGO :
« CEUX QUI PIEUSEMENT SONT MORTS POUR LA PATRIE ONT DROIT QU’À LEUR CERCUEIL LA FOULE VIENNE ET PRIE, ENTRE LES PLUS BEAUX NOMS, LEUR NOM EST LE PLUS BEAU. TOUTE GLOIRE PRÈS D’EUX PASSE ET TOMBE ÉPHÉMÈRE, ET COMME FERAIT UNE MÈRE LA VOIX D’UN PEUPLE ENTIER LES BERCE EN LEUR TOMBEAU.
GLOIRE À NOTRE FRANCE ÉTERNELLE GLOIRE À CEUX QUI SONT MORTS POUR ELLE AUX MARTYRS ! AUX VAILLANTS ! AUX FORTS ! À CEUX QU’ENFLAMME LEUR EXEMPLE ET QUI MOURRONT COMME ILS SONT MORTS ! »
Commémorations du Centenaire de l’Armistice 1918-2018
Retrouvez les photographies de Serge Philippe Lecourt dans l’exposition « Les plus beaux monuments aux morts normands » à la médiathèque de Saint-Sever du 3 au 11 novembre 2018. Entrée libre et gratuite. Inauguration le samedi 3/11 à 14H.
Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.
Le monument aux morts d’Hangest-en-Santerrereprésente une femme et son enfant, debout, touchant de la main le casque du Poilu couronné de laurier. On peut imaginer cette famille endeuillée par la perte du mari et du père, soldat mort au combat pour la victoire de la patrie. La douceur et la dignité qui émanent de ce groupe sculptural sont remarquables. Il a été réalisé par G.Legrand d’Amiens.
Commémorations du Centenaire de l’Armistice 1918-2018
Retrouvez les photographies de Serge Philippe Lecourt dans l’exposition « Les plus beaux monuments aux morts normands » à la médiathèque de Saint-Sever du 3 au 11 novembre 2018. Entrée libre et gratuite. Inauguration le samedi 3/11 à 14H.
Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.
Préparation du parterre fleuri au pied du monument aux morts de Vire par un agent de la Ville, quelques semaines avant les commémorations du Centenaire de l’Armistice de la Première guerre mondiale. 1918-2018.
Le monument aux morts de Vire est particulier à plus d’un titre. Sa localisation peut surprendre : il est situé dans le cimetière de la ville, complètement excentré du coeur de la commune et au sein même du cimetière, il n’est pas visible au premier coup d’oeil. En revanche, il bénéficie d’une vue superbe sur le bocage, qu’il domine.
Ce monument érigé par souscription publique en 1924 est l’oeuvre du sculpteur Georges Roty (1892 – 1973).
Il s’agit d’un mausolée sur lequel deux femmes se dressent, aux postures très différentes. L’une d’elle, voilée, implore le ciel en levant ses mains jointes et symbolise la veuve. L’autre porte une armure et un casque et pose une main sur une couronne de lauriers. Elle symbolise la victoire.
Le contraste entre le deuil et la victoire, représentés par ses deux femmes, est une des grandes forces de ce monument aux morts.
Le monument aux morts de Notre-Dame-de-Bondeville représente une femme tenant une palme dans chaque main et qui se dresse fièrement en regardant devant soi. Il s’agit d’un monument en pierre de grande taille qui invite à commémorer les morts et à préserver la paix.
Le monument aux morts d’Argentandomine la place du marché. Une femme, victoire ailée, se dresse en haut d’un mausolée. A ses pieds, un bas-relief représente un Poilu et une femme se regardant de part et d’autre de l’inscription commémorative de la ville d’Argentan.
Le monument aux morts de Louviers est imposant par sa taille, sa hauteur et la force qui émane de ses deux personnages : une femme massive regarde fièrement devant elle tout en tenant un soldat mort dans son bras gauche et en récupérant une épée de sa main droite. Un jeune soldat, très maigre, la tête en arrière, les pieds nus, ne donne plus aucun signe de vie. Il est mort au combat.
Ce monument a la particularité d’avoir été érigé très tôt, en 1907. Il commémore les soldats de l’arrondissement de Louviers tués au combat depuis la Révolution. Il a été réalisé par le sculpteur Raoul VERLET (1857 – 1923), également auteur du monument aux morts d’Angoulême et par l’architecte Billerey et Tournot.
Le monument aux morts cantonal de Lyons-la-Forêt est composé d’une colonne centrale sur laquelle on peut admirer une figure féminine en bronze représentant la Victoire et d’un ensemble de plaques indiquant les noms des morts de chaque commune, fixées sur des murs en briques.
Le sculpteur Maurice LEROUGE (1879 – 1928) a réalisé la sculpture et l’architecte Pierre PATOUT (1879 – 1965) a conçu l’ensemble.
Le monument aux morts de Gaillon a été réalisé par le sculpteur Robert RAYMOND et l’entreprise Lanctuit (signatures sur le piédestal). Il trône sur une place principale de la ville.
Il représente une femme soutenant dans ses bras un Poilu mourant. La sculpture en pierre est imposante, les personnages sont massifs. Leurs visages sont très expressifs et leurs yeux, sculptés sans iris, semblent révulsés par la colère et la peine.
Dans ce groupe, le rôle de la femme est prépondérant : elle domine la scène par sa taille et incarne probablement la mère-patrie aussi bien que la veuve de guerre. Le sculpteur rend ainsi hommage au rôle des femmes, essentiel, tout au long de la Première Guerre mondiale et après l’Armistice.
Le monument aux morts d’Elbeuf, situé devant l’Hôtel de Ville et la devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité », se dresse au-dessus d’une imposante colonne. Réalisé en marbre blanc, il domine toute la place. On y voit trois figures liées les unes aux autres : un Poilu mort dans les bras d’une femme voilée portant le deuil et au-dessus, une femme ailée symbole de la victoire française.
Le monument aux morts de Gisors représente un Poilu les poings serrés surmonté d’une figure féminine symbolisant la victoire, tenant une couronne de laurier dans une main. Au dos du piédestal, on peut voir sur une plaque une femme en deuil et son enfant au-dessus d’un Poilu gisant.
La ville du Creusot dispose d’un imposant monument aux 879 morts creusotins morts pour la France durant la Première Guerre mondiale. Inauguré en 1930, il a été réalisé par l’entreprise Pagani, sous la direction de l’architecte M. Devillard, avec des sculptures de Descotes.
La sculpture centrale représente une femme pleurant sur un tombeau. Au-dessus d’elle, un médaillon avec un Poilu et l’inscription
« Aux héroïques et glorieux enfants du Creusot morts pour la France – Honneur et patrie ».
Le monument aux morts de Saint-Agnan-sur-Erre est un bas-relief en bronze représentant une femme en robe entourée de colombes, symboles de la paix. Il a été réalisé par un sculpteur contemporain et se situe sur un côté de l’église.
Pour l’anecdote, il ne s’agit pas de la sculpture d’origine qui avait été réalisée par Henri CHAPU (1833 – 1891) en 1927. Celle-ci a été volée en 2006 et remplacée par la municipalité. Vous pouvez voir la sculpture d’Henri Chapu en cliquant ici.
Le Poilu de Tourouvre meurt dans les bras de la Victoire, représentée symboliquement par une femme au poing levé.
Il a été réalisé par le sculpteur Fernand-Louis ANGUE (1886-1974). Ce sculpteur normand, né à Flers, a aussi réalisé les monuments aux morts d’Avrancheset de Falaise.
Le monument aux morts de Deauville est un mausolée au-dessus duquel trône une femme armée d’une lance et d’un bouclier. Son regard est déterminé. Elle protège les morts.
Ce monument a été réalisé par le sculpteurMax BLONDAT (1872-1925) et inauguré en septembre 1921.
La ville d’Evreux compte plusieurs monuments aux morts de la Première guerre mondiale, dont celui-ci, situé dans le cimetière communal. Il représente une femme assise en pleurs entouré de deux plaques invitant au souvenir :
Le mémorial de Ménilles a été réalisé en 1922 par l’artiste Ernest Albert Miserey(1862-1938) originaire de cette même ville. Le Ménillon a sculpté une Victoire aux lauriers sous la forme d’un ange avec un casque tenant dans chaque main une couronne de laurier.
Le monument aux morts de Pont-Farcy dans le bocage normand a été réalisé par le sculpteur Jules Dechen et le fondeur Antoine Durenne. Il représente un Poilu allongé mourant en dessous d’une femme représentant la victoire.
Le monument aux morts de Pavilly, situé en Seine-Maritime, est particulièrement caractéristique. Il a été réalisé avant la fin de la guerre en août 1918 par le sculpteur rouennais Alphonse Guilloux (1852-1939). Sa taille est imposante ainsi que l’expressivité de la sculpture représentant un Poilu debout surmontée d’une femme (victoire ailée) brandissant une très longue épée et un bouclier.
Sur ces photographies, on peut voir s’affairer des agents techniques de la ville afin d’embellir les abords du monument et de la mairie de Pavilly en installant des bacs de plantes exotiques. Leur activité intense, leur tenue colorée et le tracteur utilisé tranchent nettement avec le hiératisme de ce monument imposant.
Le monument aux morts, sur les hauteurs de Sainte-Adresse, représente un très bel ensemble de trois figures : un Poilu dressant fièrement la poitrine et à ses côtés, une jeune femme (son épouse ?) et une vieille dame (sa mère ?). Sur le socle, on peut lire cette inscription : « Et ceux qui mourront monteront au ciel comme des martyrs. »
Au sommet d’Octeville, dans le cimetière communal, se dresse le monument aux morts. Une femme en deuil surplombe l’ensemble du cimetière et la rade de Cherbourg. La vue est magnifique… mais l’ensemble est d’une grande tristesse, à la mesure du nombre de morts (soldats et marins) tombés pour la France.
Ce monument est l’oeuvre du sculpteur cherbourgeoisMarcel JACQUES (1864-1952) qui a également réalisé la statue du peintre Jean-François MILLET à Gréville-Hague en 1898 (ceci est une autre histoire, passionnante, que vous pouvez lire en cliquant ici).
Le monument aux morts de Céton, sculpté parRobert Gaullier (1874-1922) représente un Poilu couronné par une femme ailée, symbole de la victoire. Les deux figures sculptées peuvent évoquer un couple, dont la tristesse des regards frappent le passant. Les mots « devoir », « honneur » et « patrie » sont inscrits sur le monument.
Le piédestal est orné d’un blason de grande taille représentant deux fusils, des palmes et un casque entrecroisés.
Le monument aux morts de Trévières est un des plus émouvants de Normandie. Sculpté en 1920 par le sculpteur local Edmond de Laheudrie (1861-1946), il fut endommagé au cours de la Seconde Guerre mondiale par un éclatd’obus qui arracha la partie inférieure du visage de la statue. Cette femme, qui à l’origine représentait la victoire, est devenue symbole des gueules cassées de la guerre 14-18.
Cette statue est aussi le symbole de la France meurtrie mais toujours debout, vaillante, résistante face à l’ennemi.