Alizay

Eure, Normandie

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts d’Alizay.

La commune d’Alizay, dans l’Eure, compte deux monuments aux morts : un monument traditionnel rappelant les noms des morts pour la France lors de la Première et de la Seconde guerre mondiale, et un monument contemporain, pour la paix, que vous pouvez voir sur ces photographies. Il a été réalisé par le sculpteur Georges SAULTERRE (né en 1943).

Ce monument est composé d’un ensemble de sculptures d’environ 1m60 à 2m de hauteur en granit beige, se dressant sur un socle en granit noir. Au-dessus des personnages, des oiseaux en acier volent et représentent la liberté.

A proximité du monument, on peut lire cette citation d’Aimé Césaire :

« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir. »

Caen : « Les Normands sont là. »

Calvados, Normandie

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Caen.

Le monument aux morts de la ville de Caen est particulièrement remarquable. Composé d’une colonne surmontée d’une figure féminine ailée (représentation de la victoire) et d’un socle avec de bas-reliefs très détaillés (représentation des soldats au combat), il trône au milieu de la place Foch à Caen et sert aujourd’hui davantage de rond-point que de lieu mémoriel.

On peut y lire des citations du maréchal Pétain, du commandant-en-chef des forces alliées sur le front de l’Ouest Ferdinand Foch et de l’officier général Joseph Joffre, ce qui est assez rare sur un monument aux morts.

Voici le contenu de ces citations :

« Le 9 avril est une journée glorieuse pour nos armées. Les assauts furieux du Konprinz ont été partout brisés. Les Allemands attaqueront sans doute encore. Que chacun travaille et veille pour obtenir le même succès qu’hier.
Courage. On les aura. »
PETAIN

« Vous avez gagné la plus grande bataille de l’histoire et sauvé la cause la plus sacrée : la liberté du monde. Soyez fiers ! D’une gloire immortelle vous avez paré vos drapeaux. La postérité vous garde la reconnaissance. »
FOCH

« Au moment de s’engager dans une bataille dont dépend le salut du pays il importe de rappeler à tous que le moment n’est plus de regarder en arrière. Tous les efforts devront être employés à attaquer et à refouler l’ennemi. Toute troupe qui ne peut plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer.
Aucune défaillance ne peut être tolérée. »
JOFFRE

Une seconde citation de Foch rend particulièrement hommage aux soldats normands :

« Je suis tranquille
Les Normands sont là. »