Equeurdreville-Hainneville

Manche, Non classé, Normandie
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Equeurdreville-Hainneville (Manche)

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts d’Equeurdreville-Hainneville.

Le monument aux morts d’Equeurdreville-Hainneville est remarquable pour plusieurs raisons : il est un des rares monuments aux morts pacifiste de France, il a été inauguré tardivement, 14 ans après la fin de la guerre en 1932 et il a été sculpté par une femme Emilie ROLEZ (1896 – 1986). Cette sculptrice fut professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Cherbourg.

Il représente une veuve tenant ses deux enfants contre elle.

Commémorations du Centenaire de l’Armistice 1918-2018

  • Retrouvez les photographies de Serge Philippe Lecourt dans l’exposition « Les plus beaux monuments aux morts normands » à la médiathèque de Saint-Sever du 3 au 11 novembre 2018. Entrée libre et gratuite. Inauguration le samedi 3/11 à 14H.

 

  • Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.

Hangest-en-Santerre (Somme)

Ailleurs en France

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts d’Hangest-en-Santerre (Somme), 2018.

Le monument aux morts d’Hangest-en-Santerre représente une femme et son enfant, debout, touchant de la main le casque du Poilu couronné de laurier. On peut imaginer cette famille endeuillée par la perte du mari et du père, soldat mort au combat pour la victoire de la patrie. La douceur et la dignité qui émanent de ce groupe sculptural sont remarquables. Il a été réalisé par G.Legrand d’Amiens.

Commémorations du Centenaire de l’Armistice 1918-2018

  • Retrouvez les photographies de Serge Philippe Lecourt dans l’exposition « Les plus beaux monuments aux morts normands » à la médiathèque de Saint-Sever du 3 au 11 novembre 2018. Entrée libre et gratuite. Inauguration le samedi 3/11 à 14H.

 

  • Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.

 

Vire

Calvados, Normandie

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Vire, 2016.

Le monument aux morts de Vire est particulier à plus d’un titre. Sa localisation peut surprendre : il est situé dans le cimetière de la ville, complètement excentré du coeur de la commune et au sein même du cimetière, il n’est pas visible au premier coup d’oeil. En revanche, il bénéficie d’une vue superbe sur le bocage, qu’il domine.

Ce monument érigé par souscription publique en 1924 est l’oeuvre du sculpteur Georges Roty (1892 – 1973).

Il s’agit d’un mausolée sur lequel deux femmes se dressent, aux postures très différentes. L’une d’elle, voilée, implore le ciel en levant ses mains jointes et symbolise la veuve. L’autre porte une armure et un casque et pose une main sur une couronne de lauriers. Elle symbolise la victoire.

Le contraste entre le deuil et la victoire, représentés par ses deux femmes, est une des grandes forces de ce monument aux morts.

Equeurdreville-Hainneville

Manche, Normandie

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© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts d’Equeurdreville-Hainneville.

Le monument aux morts d’Equeurdreville-Hainneville est remarquable pour plusieurs raisons : il est un des rares monuments aux morts pacifiste de France, il a été inauguré tardivement, 14 ans après la fin de la guerre en 1932 et il a été sculpté par une femme Emilie ROLEZ (1896 – 1986). Cette sculptrice fut professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Cherbourg.

Il représente une veuve tenant ses deux enfants contre elle.

Rouen : « Ils ont des droits sur nous. »

Normandie, Seine-Maritime

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Rouen.

Ce monument de Rouen n’est pas un monument aux morts car aucun nom de soldats n’y figure. Il s’agit d’un monument de la Victoire.

Il est situé sur la rive gauche de la Seine, même si son emplacement originel était sur la rive droite, place Foch, près du Palais de Justice. Réalisé par Maxime Real del Sarte en 1926, il se compose d’une colonne surmontée d’une femme ailée (symbole de la victoire), d’un groupe de 3 civils (Jeanne d’Arc est entourée d’une veuve et d’un orphelin) et, au pied de la colonne, de deux soldats montant la garde. Le soldat de gauche a les traits de visage de Charles Maurras (lire cet article pour en savoir plus) ce qui a suscité une polémique en 2010.

Sur les côtés, on peut également voir des bas-reliefs représentant des refugiés belges qui furent accueillis en Normandie pendant la guerre.

La phrase « Ils ont des droits sur nous » est inscrite dans le granit sous le groupe de civils. Elle est extraite du discours d’investiture de Georges Clemenceau en 1917 :

« Ces Français que nous fûmes contraints de jeter dans la bataille, ils ont des droits sur nous. Ils veulent qu’aucune de nos pensées ne se détourne d’eux, qu’aucun de nos actes ne leur soit étranger. Nous leur devons tout, sans aucune réserve. Tout pour la France saignante dans sa gloire, tout pour l’apothéose du droit triomphant. »