Ce monument aux morts est situé dans la cour du château de Caen où se trouvait la Caserne Lefèbvre.
Il rend hommage aux soldats du 36e régiment d’infanterie de Caen morts pour la France. Ce régiment a été créé en 1776 et dissous en 1993. Il s’est illustré sur les principaux champs de bataille d’Austerlitz (1805) à Verdun (1916).
Pour commémorer l’Armistice en ce 11 novembre 2022, je publie ces photographies inédites d’un monument aux morts des marais du Cotentin. Il a la particularité d’avoir été érigé par la paroisse et la commune et représente un calvaire.
Le monument aux morts de Darnétal est situé dans le cimetière de la ville. Il représente une femme, debout, les mains croisées tenant une branche de laurier (symbole de la victoire). Son regard est baissé vers une tombe. Cette femme symbolise la patrie qui rend hommage aux soldats tombés pour la France.
Intitulé La Normandie en deuil pleurant ses enfants, ce monumenta été édifié par souscription publique en 1924 et érigé sous la présidence du Préfet Lallemand.
L’auteur de ce monument est le sculpteur Alexandre Morlon (1878 – 1951).
L’église de La Pernelle surplombe le Val de Saire et la mer. Le point de vue y est magnifique. Son monument aux mortsse situe dès l’entrée du cimetière. Il consiste en une colonne de grès noir simple.
Tourisme de mémoire autour du monument aux morts de Sainte-Marie-du-Mont, juillet 2022.
Le tourisme de mémoire est très développé à Sainte-Marie-du-Mont, à proximité des plages du Débarquement (Utah Beach). Il est l’occasion de faire le lien entre Première et Seconde guerre mondiale, auprès des milliers de touristes qui viennent chaque année découvrir les lieux du Débarquement et de la Bataille de Normandie.
Le monument aux morts de Saint-Pierre-Eglise est un obélisque surmonté d’une figure féminine, un ange. Il est situé entre le calvaire et l’entrée de l’église, marquant ainsi la place de la religion catholique dans les commémorations des soldats morts au combat.
Le monument aux morts du hameau des Gougins est situé dans le cimetière de l’église Notre-Dame-du-Bon-Secours, sur la commune de Saint-Marcouf, face à la mer. La paroisse rend ainsi hommage « à ses soldats et marins ».
Il s’agit d’un piédestal surmonté d’un buste de soldat casqué tenant une grenade fermement serrée dans sa main droite. Son casque est ébréché à l’avant. Il se dresse fièrement et son regard porte la marque d’une détermination absolue.
Sous le buste, l’inscription « Dieu et Patrie » est gravée dans la pierre. Dans le nord Cotentin, beaucoup de monuments aux morts font un lien explicite avec la religion catholique.
Les noms des morts pour la France sont inscrits sur fond de mosaïque.
Cette église, construite au 19ème siècle au hameau des Gougins, a été largement endommagée lors des combats du Débarquement du 6 juin 1944. Son clocher et sa façade ont été reconstruits après guerre.
Pour en savoir plus sur l’histoire de l’église : cliquez ici.
Le monument aux morts de Carteret, situé dans le cimetière communal (avenue des Douits), représente un Christ sur la croix. Il surmonte une stèle où sont inscrits les noms des soldats morts pour la France.
Un nouveau nom (Frédérick Françoise) a été gravé en mars 2006 pour honorer un gendarme mort dans l’exercice de ses fonctions en Guyane, preuve s’il en est que les monuments aux morts continuent de tenir une place essentielle dans la mémoire collective aujourd’hui.
Le monument aux morts de Grumesnil est une stèle traditionnelle principalement composée d’un pilier commémoratif, surmonté d’une urne. Il ressort particulièrement devant le graffiti mural réalisé par Diez Graffiti.
Le monument aux morts de Saint-Germain-la-Campagne, situé à l’entrée du village, est érigé devant un calvaire. Il s’agit d’un soldat debout. Un casque à pointe est à ses pieds.
Deux doigts manquent à sa main droite.
Signature : Architecte VAAST (Bernay) et Entreprise LANCTUIT (Vernon).
Pour commémorer l’Armistice en ce 11 novembre 2021, une nouvelle publication d’un monument aux morts sculpté de Normandie.
Le monument aux morts de Juvigny-sous-Andaine est un monument de série représentant un soldat blessé, à terre, au pied d’un obélisque surmonté d’un coq.
Le monument aux morts de Pavilly est le premier monument aux morts sculpté construit et inauguré en France, le 4 août 1918, trois mois avant l’Armistice. Le maire de l’époque avait pressenti que les sculpteurs seraient très occupés à la fin de la guerre et avait pris les devants en lançant une souscription publique dès 1916. Proche des milieux artistiques, il a contacté un sculpteur de renom Alphonse GUILLOUX (1852 – 1939), professeur à l’école des beaux-arts de Rouen. Pour l’anecdote, 2 noms ont été ajoutés après l’Armistice.
Le monument représente une femme casquée, d’une taille monumentale, tenant une épée et un bouclier.
Passionné d’histoire, le Virois Serge Philippe Lecourt est heureux de souligner la présence des monuments aux morts, trop souvent méconnus et pourtant symboles de mémoire et de sacrifice.
« Photographe reconnu à Vire et bien au-delà, Serge Philippe Lecourt vient de voir avec satisfaction plusieurs de ses photos de monuments aux morts reprises dans une nouvelle édition du livre de Pierre Lemaitre Au revoir là-haut.
Le photographe virois Serge Philippe Lecourt participe à l’illustration du roman de Pierre Lemaitre Au revoir là-haut (Prix Goncourt 2013, adapté au cinéma il y a 3 ans), réédité cette année avec un dossier pédagogique aux éditions Magnard. Serge Philippe Lecourt, photographe à Vire, est depuis longtemps fasciné par sa région et passionné par l’histoire de la Première Guerre mondiale. Il a eu l’occasion de sillonner les cinq départements de Normandie pour recenser les monuments aux morts lors de la « Mission du Centenaire ». Le talent de Serge Philippe Lecourt : ses photos ont la force d’être à la fois documentaires et poétiques.
Le roman de Pierre Lemaitre, paru en 2013, récompensé par de nombreux prix littéraires et adapté au cinéma par Albert Dupontel en 2017, raconte la vie de deux soldats traumatisés par la dureté des combats à l’issue de la Première Guerre mondiale. Les deux hommes vont tenter de prendre leur revanche sur la vie en montant une arnaque commerciale liée à la vente des monuments aux morts. »
La femme soldat de Trévières ne pensait certainement pas revivre une commémoration comme celle du 8 mai 2020 et pourtant, mercredi, l’Armistice a été commémoré dans l’intimité.
La statue de bronze de 1921, unique en France, créée par le sculpteur Edmond de Laheudrie, né à Trévières, a pourtant connu bien des situations.
Hommage aux Poilus de 14-18, elle est aussi le symbole de l’engagement des femmes qui ont fait tourner la nation et alimenter l’industrie de guerre pendant que les hommes étaient au front.
Symbole aussi des combats du Débarquement de 1944, elle sera défigurée par un obus de marine tiré depuis le large d’Omaha.
Symbole encore de l’amitié franco-américaine, une copie trône fièrement à l’entrée du National D-Day memorial de Bedford, en Virginie, créé en 2002.
Elle figure maintenant dans le dossier pédagogique qui accompagne la réédition du livre Au revoir là-haut, de Pierre Lemaitre, prix Goncourt 2013. La photo de Serge Philippe Lacourt a séduit l’écrivain et l’acteur Albert Dupontel (Ouest-France du 11 novembre).
Mais en ce mercredi matin de confinement, la Dame de Trévières est bien peu entourée pour entendre les noms des morts pour la France. »
A cet instant, Maurice Genevoix entre au Panthéon, et avec lui tous ses camarades de 14 auxquels il a rendu un hommage inoubliable dans son récit Ceux de 14 en 1949.
Article publié dans Ouest-France le 9 novembre 2020 à l’occasion des commémorations de l’Armistice du 11 novembre 1918 :
« Les monuments aux morts de La Haye-Pesnel (Manche), de Trévières (Calvados) et de La Ferté-Macé (Orne) sont représentés dans un dossier pédagogique qui accompagne le récit de Pierre Lemaître, qui a reçu le prix Goncourt en 2013.
Le livre Au Revoir là-haut, de Pierre Lemaître, qui a reçu le Prix Goncourt en 2013, vient d’être réédité, accompagné d’un dossier pédagogique aux éditions Magnard. À l’occasion de cette réédition, le travail du photographe normand Serge Philippe Lecourt, passionné par l’histoire de la Première Guerre mondiale et qui a pris des clichés de plusieurs centaines de monuments aux morts dans la région, a été repéré.
« Ils ont sélectionné une vingtaine de mes photos et une équipe composée de Pierre Lemaître, Albert Dupontel et les éditeurs en ont choisi trois », explique le photographe. Ont été publiées : les photos du monument de La Haye-Pesnel, dans la Manche, de celui de Trévières, dans le Calvados et celui de La Ferté-Macé, dans l’Orne. « Tous ces monuments ont été créés par des sculpteurs normands, révèle le photographe. Ceux de Trévières et de La Ferté-Macé sont des œuvres uniques, tandis que celui de La Haye-Pesnel est la plus grande des répliques. »
Les photographies de Serge Philippe Lecourt à l’honneur dans une réédition du Prix Goncourt Au revoir là-haut de Pierre Lemaître
Serge Philippe Lecourt participe à l’illustration du roman Au revoir là-haut (Prix Goncourt 2013, adapté au cinéma en 2017 par Albert Dupontel), réédité cette année avec un dossier pédagogique aux éditions Magnard. L’ouvrage s’adresse à tous les élèves de 3ème et de lycées de France.
Les photographies des monuments aux morts sculptés de Trévières (Calvados), La Ferté Macé (Orne) et La Haye-Pesnel (Manche) enrichissent cet ouvrage et mettent à l’honneur le patrimoine commémoratif normand.
Le roman de Pierre Lemaître, récompensé par de nombreux prix littéraires et adapté au cinéma par Albert Dupontel en 2017, raconte la vie de deux soldats traumatisés par la violence des combats au sortir de la Première guerre mondiale. Les deux amis vont tenter de prendre leur revanche sur la vie en montant une arnaque commerciale liée à la vente des monuments aux morts.
Commandé en 1937 à Marcel Pierre pour la commune de Bagnoles-de-l’Orne, ce monument est resté inachevé et n’a jamais été installé. Marcel Pierre avait pourtant réalisé différentes statues, dont certaines seront retrouvées dans le jardin de la maison de Marcel Pierre en 2012, cachées par la végétation. L’association des amis de Marcel Pierre et la Ville forment alors le projet de restauration et d’assemblage du monument et obtiennent le label « Mission du Centenaire » en 2013. En novembre 2018, le monument est inauguré.
Il s’agit d’un monument aux morts qui célèbre la Victoire en mettant en avant la statue d’un sonneur de clairon, entouré de soldats blessés. Un Christ sans bras surplombe la scène, Christ crucifié rappelant le sacrifice des soldats tombés pour la patrie et la douleur des familles.
Le monument aux morts du Ménil-Gondouin est une stèle surmontée d’un coq et entouré par des obus. Il est situé sur la place de l’église et au bord de la route, il est ainsi très visible, il invite au recueillement.
L’église du Ménil-Gondouin est particulièrement remarquable pour sa façade dessinée, et son intérieur tout aussi coloré. En 1873, l’abbé Victor Paysant (1841-1921) fut nommé curé de Ménil-Gondouin, alors que l’église n’était pas encore achevée. Il décora l’église jusqu’en 1921, elle devint alors l’église vivante et parlante de Ménil-Gondouin. Son but était d’expliquer la religion catholique par l’image.
Ces fresques ont été restaurées dans les années 2000 et valent véritablement le détour.
Le monument aux morts de La Chapelle Urée a vu passer de nombreux promeneurs à l’occasion de la 37e édition de la foire aux puces communale ! Il trône à l’entrée du champ qui a réuni cette année encore des milliers de personnes.
Le Poilu étreignant son drapeau a été récemment repeint.
Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.
Le monument aux morts de Trévières est un des plus émouvants de Normandie. Sculpté en 1920 par le sculpteur local Edmond de Laheudrie (1861-1946), il fut endommagé au cours de la Seconde Guerre mondiale par un éclatd’obus qui arracha la partie inférieure du visage de la statue. Cette femme, qui à l’origine représentait la victoire, est devenue symbole des gueules cassées de la guerre 14-18.
Cette statue est aussi le symbole de la France meurtrie mais toujours debout, vaillante,résistante face à l’ennemi.
Commémorations du Centenaire de l’Armistice 1918-2018
Retrouvez les photographies de Serge Philippe Lecourt dans l’exposition « Les plus beaux monuments aux morts normands » à la médiathèque de Saint-Sever du 3 au 11 novembre 2018. Entrée libre et gratuite. Inauguration le samedi 3/11 à 14H.
Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.
Né à Vire en 1880, il embrasse très tôt la profession de son père et de son grand-père, véritable vocation familiale : la sculpture. Il parcourt alors la France pour restaurer des monuments, églises et statues.
Il a entre autres sculpté les chapiteaux de la Cathédrale de Verdun. Sa carrière est importante et ses réalisations nombreuses. Vous pouvez en découvrir plus sur le site qui lui est consacré :
Commémorations du Centenaire de l’Armistice 1918-2018
Retrouvez les photographies de Serge Philippe Lecourt dans l’exposition « Les plus beaux monuments aux morts normands » à la médiathèque de Saint-Sever du 3 au 11 novembre 2018. Entrée libre et gratuite. Inauguration le samedi 3/11 à 14H.
Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.
Il représente une veuve tenant ses deux enfants contre elle.
Commémorations du Centenaire de l’Armistice 1918-2018
Retrouvez les photographies de Serge Philippe Lecourt dans l’exposition « Les plus beaux monuments aux morts normands » à la médiathèque de Saint-Sever du 3 au 11 novembre 2018. Entrée libre et gratuite. Inauguration le samedi 3/11 à 14H.
Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.
Le monument aux morts de Redon est un superbe mausolée représentant d’un côté, une femme drapée d’un long manteau, bras tendus vers l’avant, le visage déformé par la douleur de la perte et d’un autre côté, un Poilu au secours d’un blessé sur le front, dans un bas-relief en bronze.
On peut y lire deux strophes d’un poème de Victor HUGO :
« CEUX QUI PIEUSEMENT SONT MORTS POUR LA PATRIE ONT DROIT QU’À LEUR CERCUEIL LA FOULE VIENNE ET PRIE, ENTRE LES PLUS BEAUX NOMS, LEUR NOM EST LE PLUS BEAU. TOUTE GLOIRE PRÈS D’EUX PASSE ET TOMBE ÉPHÉMÈRE, ET COMME FERAIT UNE MÈRE LA VOIX D’UN PEUPLE ENTIER LES BERCE EN LEUR TOMBEAU.
GLOIRE À NOTRE FRANCE ÉTERNELLE GLOIRE À CEUX QUI SONT MORTS POUR ELLE AUX MARTYRS ! AUX VAILLANTS ! AUX FORTS ! À CEUX QU’ENFLAMME LEUR EXEMPLE ET QUI MOURRONT COMME ILS SONT MORTS ! »
Commémorations du Centenaire de l’Armistice 1918-2018
Retrouvez les photographies de Serge Philippe Lecourt dans l’exposition « Les plus beaux monuments aux morts normands » à la médiathèque de Saint-Sever du 3 au 11 novembre 2018. Entrée libre et gratuite. Inauguration le samedi 3/11 à 14H.
Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.