caporaux de Souain

Caporaux de Souain – Sartilly

Manche, Normandie

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts des Caporaux de Souain, cimetière de Sartilly.

Le 17 mars 1915, quatre caporaux issus d’une compagnie postée à Souain ne sort pas des tranchées. : ils sont fusillés pour l’exemple. Ils se nomment Louis LEFOULON, Lucien LECHAT , Louis GIRARD et Théophile MAUPAS.

La femme de ce dernier, Blanche MAUPAS est nommée directrice d’école dans la commune manchoise de Sartilly. C’est ici que Théophile MAUPAS sera ré-inhumé et réhabilité au terme de 19 années de lutte. Et c’est sur sa tombe que sera érigé ce monument, situé dans le cimetière de Sartilly. Il a été réalisé par le sculpteur Paul Moreau-Vauthier (1871-1936) et la fonderie Joret.  Il est inauguré en 1925 soit 10 ans après la fusillade des 4 caporaux représentés debout avec les yeux bandés, à l’instant fatidique.

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Saint-Lô

Manche, Normandie

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de l’école normale de Saint-Lô.

Ce monument, situé dans la cour de l’école normale d’instituteurs de Saint-Lô (aujourd’hui appelée école supérieure du professorat et de l’éducation – ESPE), rend hommage aux membres de l’enseignement public de la Manche tombés au champ d’honneur. Il a été édifié en 1922 mais inauguré seulement 12 ans plus tard, en 1934. En effet, les partisans de la réhabilitation de l’instituteur Théophile Maupas, un des 4 caporaux de Souain fusillés en mars 1915, dont l’administration refusait l’inscription du nom, se sont opposés à cette inauguration. Il a finalement été ajouté à la liste des morts.

Cet ensemble sculptural représente une femme et deux enfants au-dessus d’un enseignant gisant.

Pour en savoir plus : consultez ce document des Archives départementales de la Manche.