Trévières. L’Armistice commémoré à huis clos.

Calvados, Normandie, On en parle !

Article publié dans Ouest France du 12 novembre 2020.

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Trévières, Calvados.

« L’histoire

La femme soldat de Trévières ne pensait certainement pas revivre une commémoration comme celle du 8 mai 2020 et pourtant, mercredi, l’Armistice a été commémoré dans l’intimité.

La statue de bronze de 1921, unique en France, créée par le sculpteur Edmond de Laheudrie, né à Trévières, a pourtant connu bien des situations.

Hommage aux Poilus de 14-18, elle est aussi le symbole de l’engagement des femmes qui ont fait tourner la nation et alimenter l’industrie de guerre pendant que les hommes étaient au front.

Symbole aussi des combats du Débarquement de 1944, elle sera défigurée par un obus de marine tiré depuis le large d’Omaha.

Symbole encore de l’amitié franco-américaine, une copie trône fièrement à l’entrée du National D-Day memorial de Bedford, en Virginie, créé en 2002.

Elle figure maintenant dans le dossier pédagogique qui accompagne la réédition du livre Au revoir là-haut, de Pierre Lemaitre, prix Goncourt 2013. La photo de Serge Philippe Lacourt a séduit l’écrivain et l’acteur Albert Dupontel (Ouest-France du 11 novembre).

Mais en ce mercredi matin de confinement, la Dame de Trévières est bien peu entourée pour entendre les noms des morts pour la France. »

Trois monuments aux morts normands…

Non classé, On en parle !

Article publié dans Ouest-France le 9 novembre 2020 à l’occasion des commémorations de l’Armistice du 11 novembre 1918 :

« Les monuments aux morts de La Haye-Pesnel (Manche), de Trévières (Calvados) et de La Ferté-Macé (Orne) sont représentés dans un dossier pédagogique qui accompagne le récit de Pierre Lemaître, qui a reçu le prix Goncourt en 2013.

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Trévières, Calvados. 

Le livre Au Revoir là-haut, de Pierre Lemaître, qui a reçu le Prix Goncourt en 2013, vient d’être réédité, accompagné d’un dossier pédagogique aux éditions Magnard. À l’occasion de cette réédition, le travail du photographe normand Serge Philippe Lecourt, passionné par l’histoire de la Première Guerre mondiale et qui a pris des clichés de plusieurs centaines de monuments aux morts dans la région, a été repéré.

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de La Haye Pesnel.

« Ils ont sélectionné une vingtaine de mes photos et une équipe composée de Pierre Lemaître, Albert Dupontel et les éditeurs en ont choisi trois », explique le photographe. Ont été publiées : les photos du monument de La Haye-Pesnel, dans la Manche, de celui de Trévières, dans le Calvados et celui de La Ferté-Macé, dans l’Orne. « Tous ces monuments ont été créés par des sculpteurs normands, révèle le photographe. Ceux de Trévières et de La Ferté-Macé sont des œuvres uniques, tandis que celui de La Haye-Pesnel est la plus grande des répliques. »

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de La Ferté Macé.

Réédition du roman Au revoir là-haut de Pierre Lemaître

Artistes normands, Normandie, On en parle !

Les photographies de Serge Philippe Lecourt à l’honneur dans une réédition du Prix Goncourt Au revoir là-haut de Pierre Lemaître

Serge Philippe Lecourt participe à l’illustration du roman Au revoir là-haut (Prix Goncourt 2013, adapté au cinéma en 2017 par Albert Dupontel), réédité cette année avec un dossier pédagogique aux éditions Magnard. L’ouvrage s’adresse à tous les élèves de 3ème et de lycées de France.

Les photographies des monuments aux morts sculptés de Trévières (Calvados), La Ferté Macé (Orne) et La Haye-Pesnel (Manche) enrichissent cet ouvrage et mettent à l’honneur le patrimoine commémoratif normand.

Le roman de Pierre Lemaître, récompensé par de nombreux prix littéraires et adapté au cinéma par Albert Dupontel en 2017, raconte la vie de deux soldats traumatisés par la violence des combats au sortir de la Première guerre mondiale. Les deux amis vont tenter de prendre leur revanche sur la vie en montant une arnaque commerciale liée à la vente des monuments aux morts.

Trévières

Calvados, Non classé, Normandie

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Trévières, Calvados.

Trévières (Calvados)

Le monument aux morts de Trévières est un des plus émouvants de Normandie. Sculpté en 1920 par le sculpteur local Edmond de Laheudrie (1861-1946), il fut endommagé au cours de la Seconde Guerre mondiale par un éclat d’obus qui arracha la partie inférieure du visage de la statue. Cette femme, qui à l’origine représentait la victoire, est devenue symbole des gueules cassées de la guerre 14-18.

Cette statue est aussi le symbole de la France meurtrie mais toujours debout, vaillante,résistante face à l’ennemi.

Commémorations du Centenaire de l’Armistice 1918-2018

  • Retrouvez les photographies de Serge Philippe Lecourt dans l’exposition « Les plus beaux monuments aux morts normands » à la médiathèque de Saint-Sever du 3 au 11 novembre 2018. Entrée libre et gratuite. Inauguration le samedi 3/11 à 14H.

 

  • Conférence projection photographique de Serge Philippe Lecourt le samedi 10 novembre à 19h à la chapelle du musée de Vire-Normandie. Entrée libre et gratuite.

Trévières : la gueule cassée

Calvados, Normandie

© Serge Philippe Lecourt, Monument aux morts de Trévières.

Le monument aux morts de Trévières est un des plus émouvants de Normandie. Sculpté en 1920 par le sculpteur local Edmond de Laheudrie (1861-1946), il fut endommagé au cours de la Seconde Guerre mondiale par un éclat d’obus qui arracha la partie inférieure du visage de la statue. Cette femme, qui à l’origine représentait la victoire, est devenue symbole des gueules cassées de la guerre 14-18.

Cette statue est aussi le symbole de la France meurtrie mais toujours debout, vaillante, résistante face à l’ennemi.